COMMENT L’ENTREPÔT LOGISTIQUE PEUT-IL GÉRER COMPLEXITÉ ET DIFFICULTÉS CROISSANTES

Depuis plusieurs années, la logistique doit s’adapter à une situation de plus en plus complexe, incertaine et changeante qui, au vu du contexte actuel, va perdurer, voire s’aggraver.
L’entrepôt doit donc être capable de répondre à des défis quotidiens en termes de gestion optimale des stocks, d’approvisionnements, de délais à respecter, de contraintes de toutes sortes et souvent contradictoires. Le tout avec la pression constante (réputation) et l’obligation de la performance économique.
Comment gérer l’incertitude ?
Une situation instable
Les flux logistiques n’ont jamais été régis comme un long fleuve tranquille. Mais la période post-covid -et depuis février la guerre en Ukraine- ont fait apparaître des phénomènes aléatoires et imprévisibles : ruptures dans les chaines d’approvisionnements, hausses des matières premières, risques d’arrêts de production, voire de mise en danger des activités.
Situation difficile d’autant plus qu’avec la croissance du e-commerce et une certaine reprise de la consommation, les volumes à traiter ont augmenté alors qu’en même temps l’industrie et la logistique ont du et doivent faire face à une multitude d’obstacles, avec des pénuries de composants, de matières, des hausses de prix incontrôlées dans le transport international, des délais pour acheminer les marchandises incertains ou allongés, et désormais l’inflation bien installée avec des hausses de coûts difficilement maîtrisables.
Des difficultés et des contraintes
Au-delà de ces difficultés conjoncturelles, le gestionnaire d’entrepôt doit résoudre des contraintes d’ordre plus structurel comme la pénurie de main d’œuvre, le développement de l’omnicanalité avec son lot d’obstacles et toute une complexité supplémentaire à gérer, avec toujours comme ligne de mire l’obligation d’assurer au client un haut niveau de service.
Sans parler des contraintes nouvelles comme les recommandations voire les obligations de la RSE et de tous les projets (justifiés) en termes de décarbonation et d’économies d’énergies.
Voilà une situation qui pose un certain nombre de défis logistiques, et notamment la gestion du premier kilomètre, c'est-à-dire tout ce qui précède l’expédition d’un produit venant d’être commandé : le stock, les retours, l’étiquetage ou l’emballage, la traçabilité etc. bref il faut sans cesse résoudre des difficultés et trouver de nouvelles solutions pour gagner en réactivité.
Agilité et flexibilité
De fait, l’environnement volatil et les contraintes multiples sont en train de bousculer sérieusement la tendance aux flux tendus de ces dernières années.
Dans un contexte mouvant et o combien imprévisible, les schémas anciens avec des stocks très réduits et beaucoup de « just in time » peuvent s’avérer dangereux en entrainant de grosses ruptures de stock et des risques de perte de clients. L’idée grandissante de ces derniers mois étant de pallier toutes les incertitudes croissantes avec plus de stock, de varier les fournisseurs et de privilégier au « just in time » le « just in case ».
L’entrepôt doit désormais être capable de gérer le changement, de s’adapter à des évènements imprévus, de répondre rapidement aux besoins du client, voire des clients du client. Il faut plus de souplesse et plus de simplicité car l’incertitude et le manque de visibilité doivent être compensés par une grande agilité.
Personne n’est en mesure de prédire l’avenir mais une stratégie et des structures entièrement tournées vers l’agilité et la réactivité permettent de s’adapter plus rapidement et d’être plus efficace.
Cette démarche nécessaire et potentiellement coûteuse peut heureusement s’appuyer sur l’émergence des nouvelles technologies tant matérielles que logicielles.
L’automatisation comme réponse ?
En effet même si l’immense majorité des entrepôts n’est encore ni automatisée, ni robotisée, depuis plusieurs années, de nombreuses solutions techniques existent et sont même en plein développement car elles ont beaucoup d’avantages et permettent de surmonter les difficultés.
Les processus logistiques exigent toujours plus de rapidité et de complexité. Si on prend l’exemple de l’e-commerce, le client veut désormais que le produit commandé arrive le plus vite possible, dans les meilleures conditions et avec un suivi irréprochable. Il désire également pouvoir retourner ses produits non conformes facilement et gratuitement.
Ces habitudes et ces exigences du client, on les retrouve dans tous les domaines de la chaine logistique ; elles ont un fort impact sur la gestion de l’entrepôt.
Pour répondre à ces défis permanents, l’automatisation permet d’augmenter la rapidité d’exécution de toutes les tâches effectuées, de développer des services de livraison et de retours efficients, une gestion de stock très performante ainsi que des process adaptés pour répondre plus facilement aux pics d’activité et aux aléas des commandes.
Elle permet de résoudre dans une certaine mesure le manque de main d’œuvre et -si elle est bien utilisée- de supprimer des tâches manuelles pénibles en requalifiant les postes de travail et d’offrir aux opérateurs de meilleures conditions de travail.
La tendance étant de rationaliser et densifier l’activité plutôt que multiplier les sites (en partie par manque de foncier disponible), l’automatisation permet de mieux utiliser l’espace en densifiant les surfaces de stockage et de préparation et en diminuant les allées de circulation. Elle accroît également la productivité de façon importante en se focalisant sur les tâches à valeurs ajoutées.
Automatiser, c’est possible, c’est nécessaire et cela est rentable. Les outils matériels existent et sont de plus en plus performants et adaptés aux besoins des plus simples aux plus compliqués grâce à des systèmes d’information et des logiciels de plus en plus intelligents.
Un impératif : trouver la meilleure solution
Cela dit, les automates, les logiciels aussi intelligents soient-ils ne font pas tout. Pour être pleinement opérationnels, ils doivent accomplir leurs tâches en totale harmonie avec leurs collègues en chair et en os. L’entrepôt automatisé doit être véritablement conçu comme un écosystème complet et interdépendant.
La technologie ne peut pas tout résoudre. Elle doit être inscrite dans un projet, une réflexion, et surtout elle doit correspondre à des besoins avérés et bien identifiés. Avant tout projet, il faut beaucoup analyser, réfléchir collectivement, prendre du recul et étudier les différentes solutions possibles.
Un impératif : trouver la meilleure solution
Cela dit, les automates, les logiciels aussi intelligents soient-ils ne font pas tout. Pour être pleinement opérationnels, ils doivent accomplir leurs tâches en totale harmonie avec leurs collègues en chair et en os. L’entrepôt automatisé doit être véritablement conçu comme un écosystème complet et interdépendant.
La technologie ne peut pas tout résoudre. Elle doit être inscrite dans un projet, une réflexion, et surtout elle doit correspondre à des besoins avérés et bien identifiés. Avant tout projet, il faut beaucoup analyser, réfléchir collectivement, prendre du recul et étudier les différentes solutions possibles.
Car comme tout changement et tout projet, il ne peut y avoir qu’une seule alternative, qu’une seule solution.
Avant de réaliser un projet d’automatisation, le bénéfice réel doit toujours être évalué. Les coûts et les risques associés à l’investissement exigent une analyse précise et réaliste des bénéfices attendus et de l’adoption de nouvelles technologies.
Pour mener à bien cette étude, il est essentiel de définir la méthodologie à suivre permettant d’identifier le meilleur choix possible.
Il est important pour réussir de se faire accompagner par un cabinet comme SIMCO Consulting qui vous aidera à prendre de la hauteur sur la situation et vous fera bénéficier de 40 années d’expériences ce qui ne pourra être que bénéfique.
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